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Visite du Musée du Vieux Toulouse


C’est en l’hôtel Dumay construit à la fin du 16ème siècle par Antoine Dumay, médecin réputé, qui fut notamment médecin de Marguerite de Valois, première épouse d’Henri IV, que quelques 25 Arcépiens ont été invités à un voyage dans le passé de la ville ce dimanche 17 novembre 2019.

Cour intérieure

C’est grâce à l’association des amis du Vieux Toulouse que nous avons pu faire cette étonnante visite de la ville, de l’Antiquité à nos jours. Les collections sont présentées dans le cadre de salons aménagés dans le style 18ème siècle. Chaque salle traite une thématique particulière : les origines, les remparts, le canal du Midi, les monuments religieux ou civils, les anciennes institutions (les Capitouls, le Parlement), les artistes toulousains, la vie artistique à la fin du 19ème siècle (avec notamment une évocation du théâtre du Capitole qui fit de Toulouse la capitale de l’art lyrique en France).

Dès la première salle nous sommes dans le bain d’une Toulouse antique et romaine par les sculptures, amphores, céramiques et des plans qui permettent d’appréhender l’évolution de la ville.

La collection de peintures du musée du Vieux Toulouse que nous découvrons dans les salles suivantes est impressionnante (environ 450 œuvres). Elle couvre une période allant du 16ème au 19ème siècle. Les œuvres de cette collection se rattachent à l’histoire de Toulouse et sont généralementt des oeuvres d’artistes toulousains. Souvent, le personnage ou la scène représentée a un lien avec l’histoire de Toulouse et ses environs. Ces sont des portraits des parlementaires tels Antoine de Lestang, Charles de Rémusat… C’est aussi un paysage du Midi Toulousain, disparu ou modifié : le Pont Neuf, les quais de la Garonnette avec les moulins du Château Narbonnais , la chapelle de l’Inquisition, l’église de la Dalbade avec son clocher !

Les bords de Garonne

L’ancien salon de musique avec ses dessus de portes et de cheminées sculptés de motifs délicats, est consacrée aux artistes toulousains, peintres ou sculpteurs : Joseph Roques (1754-1847) qui fut le maître d’Ingres, Gabriel Durand (1812-1882), portraitiste de la bourgeoisie toulousaine sous le Second Empire ou, plus proches de nous, les membres de la Société des artistes méridionaux.

La salle suivante se présente comme un instantané de la vie mondaine et artistique dans le Toulouse de la fin du 19ème siècle.Nous y avons retrouvé la partition de « La Toulousaine : O moun païs » chanson occitane composée en 1845 par Louis Deffès. Elle devint l’hymne officieux de la ville de Toulouse. Elle est jouée et chantée lors de tous les événements de quelque importance, et notamment encore pour le Concours de Chant de Toulouse. Elle inspira le non moins fameux « Ô moun païs, ô Toulouse » à Claude Nougaro.

Lors de cette visite nous avons fait aussi la connaissance de Jules Léotard né à Toulouse en 1838 qui fit une carrière internationale impressionnante dans le trapèze volant. Dès l’âge de 21 ans il présente un spectacle de haute voltige. Devenu très riche et célèbre, il refuse de porter le costume traditionnel des écuyers, uniforme des artistes du cirque, et crée un maillot, encore appelé de nos jours « Le Léotard », qui mettait en valeur sa musculature impressionnante.

La dernière salle du musée expose des éléments de costume : coiffes, châles de cachemire et de soieries indiennes, ainsi que l’authentique costume toulousain reconstitué sur un mannequin que notre guide, impressionnant de connaissances, sut nous détailler avec humour.

Grâce à son savoir, à ses savoureuses anecdotes, nous avons fait un beau voyage dans le passé en laissant vagabonder notre imagination à partir des collections présentées.

Sur les conseils de l’association, nous allons envisager de programmer une visite de la Maison Seilhan qui possède entre autres de très beaux plafonds peints du 17ème siècle.

 

Colette


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