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Le Carnaval de Limoux


LIMOUX peut se targuer de produire le plus long carnaval du monde : pendant trois mois, il anime cette commune de l’Aude. Les Meuniers, qui aujourd’hui dimanche ne dorment pas, ont aussi délaissé leurs moulins pour ouvrir les festivités, et nous, les Arcépiens, prenons la route pour les rencontrer.

Les badauds se sont attroupés sous les arcades de la place principale, faisant fi de la pluie et du vent. Il semblerait que la sous-préfète, qui a la primeur de la rencontre, tarde quelque peu à libérer les « fecos », mais notre patience est récompensée lorsque nous apercevons deux hélicons, puis une petite centaine de meuniers de tous âges, des grands, des tous petits, des plantureux et des minces, brandissant et faisant virevolter leurs « carabènes ». Il est de bon ton pour ces personnages de s’arrêter dans chaque estaminet, nombreux ici, pour apprécier la blanquette de Limoux. Il paraît qu’alors les masques tombent, faisant l’espace d’un instant disparaître les visages qui nous avaient tant séduits.

Nous les avons revus, masques à nouveau statiques ; drapés dans leurs longues blouses, ils poursuivent leur chemin.

C’est l’heure du repas, nous sommes attendus au restaurant « Le Tivoli », accueillis bien sûr, nous aussi, par la traditionnelle flute de Limoux. Excellent menu.

Nous visitons en visite libre l’imposante Basilique Notre Dame de Marceille, de style gothique méridional, construite en pierre de taille. Le lieu invite au recueillement, nous pouvons y admirer les vitraux, les retables des chapelles et la charpente peinte ainsi que de nombreux ex-voto souvenirs de moments émouvants. La très belle chaire de marbre blanc surprend.

Nous étions nombreux à être impatients de visiter le Musée des Automates, et nous n’avons pas été déçus. Ce lieu magique est avant tout une histoire familiale de plusieurs générations. Nous restons pantois devant l’imaginaire qui semble avoir donné vie à des personnages de contes de fée, de carnavals et autres fantasmagories. Quel talent de la part d’artistes dont nous avons pu visiter l’atelier, le lieu de création, là où des milliers d’heure de travail donnent vie à tous ces automates.

Mais quoi de mieux que les superbes photos de nos Arcépiens pour rendre immortels les troublants personnages ?

Merci aux organisateurs de cette échappée carnavalesque oh combien réussie ! 

Une fois de plus les Arcépiens n’auront pas été déçus.

Annick Hamelain


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