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« Aux Caprices des Muses »…Serait-ce une énigme à résoudre ?
Mais non, tout simplement, dans le cadre de la Journée de la Femme (8 Mars 2015), l’Office du Tourisme de Toulouse proposait un circuit avec découverte des statues de femmes dans la ville… L’ARCEP ne pouvait manquer cette occasion !
C’est donc par une magnifique journée douce et ensoleillée qu’un petit groupe d’arcépiens (noyé parmi une trentaine d’autres participants) s’est retrouvé place du Capitole pour un début de circuit fort intéressant. C’est la tête en l’air qu’il a fallu suivre la guide, car la plupart des représentations féminines n’étaient pas des « statues » à proprement parlé, mais plutôt des figures pour la plupart servant de décoration sur les façades de belles maisons du XIXe siècle.
Il serait trop long de détailler ici toutes les étapes suivies, mais parmi les plus belles nous retiendrons quelques allégories : la force, dans la Cour Henri IV du Capitole, avec le bélier que l’on retrouve sur le blason de Toulouse.
La Justice, la Comédie, la Tragédie, sur le fronton du Théâtre du Capitole, et sur le fronton gauche, une statue de Clémence Isaure (dont on se demande encore si elle a réellement existé).
Nous quittons la place du Capitole pour parcourir de nombreuses artères. Rue de Rémusat, nous découvrons les Atlantes (pendant masculin des Cariatides), et là nous apprenons que ces figures ne sont pas en pierre comme on pourrait le croire, mais en terre cuite, œuvre des frères Virebent, que nous allons retrouver en de nombreux endroits de la ville, notamment sur les façades de la rue Alsace-Lorraine. Rue du Périgord c’est le bâtiment style Art Déco de la bibliothèque avec une très belle frise et deux jolies statues blanches représentant la littérature classique et la littérature lâchée…
Rue Alsace-Lorraine, nous nous arrêtons devant la façade des anciens bureaux de la Dépêche du Midi, avec sa mosaïque Art Déco (qui mériterait un bon nettoyage…) représentant une jolie tête féminine ; derrière la Grand’Poste, belle représentation du dieu Mercure et d’une muse, probablement celle de la poésie, Calliope (d’après notre guide).
Place Wilson, nous ne pouvons pas manquer un arrêt devant la belle statue blanche du poète occitan Pierre Goudouli, rêvant auprès de sa muse, la Garonne !
Nous continuons : place Salengro, la jolie déesse des moissons, Cèrès (ou Déméter) anime une fontaine. Nous trouverons une autre fontaine place Saint Georges avec 4 cariatides en fonte, une autre rue Boulbonne, avec cette fois une grande statue en marbre blanc… Elle figure l’eau, symbole de la naissance… Enfin place de la Trinité, une dernière jolie fontaine avec ses trois sirènes ailées de la mythologie grecque…
Nous nous rapprochons tranquillement de la Garonne, en passant rue des Marchands devant une belle maison ornée d’une série de 12 cariatides, autre belle œuvre des Frères Virebent… Et enfin, sur les quais, la façade de l’Ecole des Beaux-Arts avec les 4 personnages féminins symbolisant les 4 allégories des arts plastiques : la sculpture, l’architecture, la peinture et la gravure…
Qui aurait pu imaginer que tant de figures féminines ornaient les façades toulousaines, les fontaines, les jardins… ? Il aura fallu cette originale balade pour les découvrir !
Y.A.